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Terminé le dessin un peu enfantin, voire potelé du Renault Captur, ce dernier gagne en sagesse. Le nouvel SUV de la marque adopte une nouvelle robe, inspirée de celle de la nouvelle Clio 5, tout aussi moderne et s’approchant des codes stylistiques allemands premium avec une calandre plus large et des surfaces vitrées affinées.
Niveau signature, là aussi le nouveau Renault Captur s’offre un coup de jeune avec les feux avant en C et l’arrière en full-LED (de série). Enfin, le style baroudeur du SUV s’affirme encore plus avec ce ski, à l’avant, plus visible et assumé. Et le design étant – même pour le Renault Captur – le critère de choix numéro 1 des acheteurs, c’est plutôt une bonne nouvelle !
Franchement pas fan du précédent dessin, l’actuel fait preuve de plus de finesse et d’élégance. Il y a une même une forme de dynamisme dans le style qui lui correspond bien. Son profil le plus séduisant étant – à mes yeux – le 3/4 arrière.
Là encore, comme sa petite copine, la nouvelle Clio 5, le nouveau Renault Captur s’équipe du Smart Cockpit, mais également un intérieur qui tend – là encore – vers plus de qualité avec une nette augmentation des surfaces moussées et gainées. Il se dote d’une grande dalle tactile centrale qui regroupe tout l’info-divertissement de la voiture. Il est plutôt bien fait et très riche en informations. Il mérite d’être bien configuré dès le départ pour ensuite retrouver facilement toutes les informations que l’on souhaite visualiser.
Cependant, le nouveau Captur conserve une réglette de boutons pour les modes de conduites, warning, caméras et verrouillage. Idem pour la ventilation qui reste réglable via des molettes physiques. Enfin, le petit SUV de la marque au losange s’agrandit pour offrir principalement plus de place à l’arrière pour les passagers et une assise plus longue à l’avant.
De manière générale, l’intérieur du nouveau Renault Captur propose une belle qualité perçue. La version Initiale Paris est de bonne facture, les matériaux et les dessins choisis sont élégants. On regrette la matière en simili-cuir brillant de la finition Intens qui fait plus “mauvais skai” au touché et renvoie une moins bonne qualité perçue que le véritable cuir.
Également, l’intérieur est bien fait et suffisamment ergonomique pour être rapidement intuitif. Dernier point, le son BOSE : on a bien apprécié.
Le nouveau Renault Captur, revendique être le “best in class*” en matière d’aides à la conduite avec pas moins de 12 aides embarquées.
En matière de sécurité d’abord, avec la détection piéton, l’alerte angle mort, la lecture des panneaux, la détection de franchissement de ligne blanche et le maintien entre les lignes.
En confort, ensuite, avec la caméra 360, les radars de stationnement avant et arrière, l’alerte collision en marche arrière (c’est quand tu recules, en sortant d’une place, que tu vois pas ce qui arrive, mais que la voiture elle t’avertit si un objet roulant arrive) et l’Easy Park Assist, qui fait le créneaux à ta place.
Sur la route, enfin, avec un régulateur adaptatif, un assistant embouteillage et des feux de route automatiques.
Ça fait beaucoup de choses pour un petit SUV généraliste, mais surtout il est facilement possible de configurer tout ça, et c’est véritablement ça l’enjeu de toutes ces ADAS, savoir les utiliser et les adapter à son style de conduite et ses habitudes. Et c’est simple : tout est accessible à gauche du volant ou via des boutons physiques à portée de main.
* le meilleur à l’école.
Durant cet essai athénien, nous avons pu conduire la version 1,3 TCe 130 (en BVM 6) et la motorisation 1,3 TCe 155 (en EDC 7). Et l’équilibre se trouve dans un savant mélange des deux.
En effet, la motorisation essence TCe 130 est très bien proportionnée pour un véhicule comme le nouveau Captur. Il permet de faire vivre le petit SUV très facilement et est en phase avec le châssis que propose Renault. Sa boite de vitesse à 6-rapports est bien étagée et si le verrouillage est un peu mou, le guidage n’en souffre pas.
D’un autre côté, le bloc TCe 155, que nous avons pu essayer sur la version Initiale Paris est – quant à lui – nettement plus vigoureux et pousserait même ce Captur à la gaudriole, ce que le châssis condamne fermement. La boite EDC 7 en revanche est un vrai régal. Aussi bien visuellement (console flottante) qu’à l’usage.
La version TCe 130 EDC 7 propose donc le savant mélange d’un moteur agréable et d’une boite confortable : le meilleur des deux mondes !
Roulements de tambour pour les freins arrières à tambours ! En 2019… C’est nope. L’image que renvoie ce type de freins n’est pas au niveau des efforts fournis par Renault pour son Captur. Cependant, ça reste un détail d’ordre esthétique, de qualité perçue… En terme de performance rien à redire. Même en usage intensif sur les routes de cols grecques. Mais tout de même, l’esthétique des freins, ça compte !
Un des petits détails sympas du nouveau Captur, est situé dans son GPS. Ce dernier – qu’on ait rentré une destination ou non – affiche les stations essences disponibles sur le chemin en mettant en exergue le prix sur une petite étiquette qui change de couleurs en fonction du bon placement de ce dernier. Si l’étiquette est verte, c’est que l’essence est globalement bon marché par rapport à d’autres stations. Astucieux !
En définitive, le nouveau Renault Captur n’a pas volé sa place de leader sur le marché français puisqu’il faut l’admettre : les prestations qu’il propose sont bonnes. La voiture est équilibrée et ne souffre d’aucun grave défaut.
Indéniablement, son style va lui apporter encore plus de crédibilité et pousser ses possibilités commerciales aux portes du marché des SUV premium. Son intérieur monte également en grade avec une bonne ergonomie et pas mal de bonnes astuces comme sa boite à gants en tiroir, ses 4 ports USB à bord et son système pour connecter un smartphone.
On vous laisse choisir parmi les 90 combinaisons extérieures et 18 intérieures, mais pour le reste, notre préférée serait donc une version TCe130 avec la boite EDC 7 en finition Initiale Paris.
L’aventure Renault commence en 1898 lorsque Louis Renault et ses frères fondent leur société, dès 1905 leurs usines adoptent la production en série de véhicules motorisés. Il y a également Renault Sport, la branche sportive de la marque automobile française Renault. Elle a été fondée en 1976 à la suite de la fusion des activités sportives d’Alpine et de Gordini1, ces deux branches appartenant à Renault.Depuis sa création, Renault Sport a mené les différents programmes sportifs de Renault en endurance, en Formule 1, en rallye et en tourisme. Un département « Voitures de série » a également été lancé en 1995 pour développer les modèles sportifs de la marque.
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